Le Japon
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lundi 1 août 2016
Les Kimonos
Le kimono (着物, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (judogi, keikogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme « kimono » désignait tous les types de vêtements ; de nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
Le kimono dérive du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse. Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi. Les kimonos anciens sont décorés par des motifs traditionnels (pin, bambou, tortue, libellule, roue, etc.) symbolisant des vertus.
Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki, 成人式), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle.
Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mûr, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée, le yukata.
L'histoire du japon
Des artisans de l'époque Muromachi préparant un thé
De par la nature même de l'archipel japonais, composé de nombreuses îles et s'étendant sur plus de 3 500 kilomètres, la cuisine japonaise est avant tout une cuisine de région (voire locale) où certains principes majeurs se déclinent au gré des goûts et des ingrédients locaux à disposition. Il en résulte une très grande diversité de plats ; cependant, ces cuisines ont été progressivement marquées à la fois par des évolutions communes du mode de consommation dans tout le pays et par des innovations étrangères (nouveaux ingrédients, nouvelles techniques culinaires) rapidement acceptées, diffusées et adaptées partout dans le pays.
Tirant ces origines des traditions des peuples de chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire, la cuisine japonaise se nourrit pendant près de 2 000 ans d'influences chinoises et coréennes. Entre l'époque de Nara (710–794) et l'époque Edo (1603–1868), la cuisine traditionnelle washoku (和食) se construit lentement. Elle est influencée pendant longtemps par les pratiques bouddhiques végétariennes, la consommation de viande étant prohibée pendant plusieurs siècles, ainsi que par l'apport chinois des nouilles ou de la sauce soja. Les techniques comme la fermentation (base de nombreux plats japonais) ou encore l'art de la coupe, se complexifient ; les repas sont alors codifiés et donnent naissance à une grande cuisine japonaise actuelle, le kaiseki. La prospérité économique et le développement font de l'époque Edo l'apogée de la cuisine traditionnelle.
Durant l'époque Meiji (1868 à 1912), l'abrogation du sakoku (fermeture du pays) par l'empereur Meiji entraîne l'apparition de plats d'origines occidentales ou yōshoku (洋食, cuisine de l'Ouest), chinoises ou coréennes. Parmi les réformes, l'empereur lève l'interdiction de consommer de la viande rouge, et promeut la cuisine de l'Occident, qui était perçue comme la cause de la grande taille des Occidentaux. L'adaptation de ces plats aux goûts et ingrédients locaux donne naissance à de nouvelles recettes propres au Japon.
Dans les années 1950, le Japon lance une grande réforme de ses pratiques alimentaires dans le but d’occidentaliser la manière dont les Japonais se nourrissent. Promue par l’État et le secteur privé, elle visait à passer du modèle traditionnel basé sur le riz, les tubercules, et le soja, à une alimentation à l’occidentale plus riche en matières grasses et en protéines avec de la viande, des produits laitiers, des œufs, et des céréales autres que le riz. L’accord relatif aux produits agricoles excédentaires de 1955 entre le Japon et les États-Unis est une des raisons de cette réforme : les États-Unis auraient eu pour but de faire adopter par les Japonais des pratiques alimentaires bénéfiques à leur politique agricole.
(Culture)La Nouriture
La cuisine japonaise peut être définie strictement comme la cuisine traditionnelle du Japon, appelée en japonais nihon ryōri (日本料理) ou washoku (和食) précédant l'ère Meiji, par opposition à la cuisine yōshoku (洋食, cuisine de l'Ouest) répandue au Japon qui tire ses origines de l'importation et l'adaptation de plats occidentaux à la suite de l'abrogation du sakoku (fermeture du pays) par l'empereur Meiji. Elle est constituée de poissons, de riz ou de nouilles, de légumes et d'algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux.
La saveur umami (うまみ) est présente dans de nombreux plats ; la viande est en général absente de la cuisine traditionnelle. Il est fréquent de manger en accompagnement lors d'un repas une petite soupe ainsi que des légumes macérés appelés tsukemono, le tout en utilisant des baguettes. Les plats les plus typiques sont les sushis et les sashimis, les nouilles udon et soba, les plats à la sauce teriyaki, ainsi que le tōfu et le nattō. Les Japonais ont aussi importé des recettes qui ont été adaptées et sont ensuite devenues des classiques comme les fritures tenpura, le katsudon, le riz au curry ou les rāmen. Il existe également des boissons (thé, alcool de riz) et des pâtisseries (wagashi) typiquement japonaises. On trouve de nombreux ustensiles spécifiques à cette cuisine, notamment des couteaux, l'art de la coupe étant très développé au Japon.
(Culture)La langue
La compréhension de la langue japonaise est primordiale pour comprendre la culture japonaise. La culture traditionnelle et la culture moderne japonaises reposent toutes les deux sur la langue écrite et le langage parlé.
Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques. La théorie plus ancienne qui proposait qu'il s'agissait d'un isolat relatif à des langues défuntes est généralement rejetée par les spécialistes. Pourtant, sa classification reste controversée. La théorie la plus répandue est que les langues japoniques ne sont apparentées à aucune famille linguistique ; cependant, d'autres théories controversées l'ont rattaché à des langues éteintes de Mandchourie, de la péninsule coréenne jusqu’à la super famille des langues ouralo-altaïques (finnois, estonien, coréen), ou des langues austronésiennes du Pacifique Sud.
Même s'il n'est pas apparenté au mandarin, le japonais a emprunté beaucoup de vocabulaire à cette langue. Le système d'écriture japonais lui-même a été développé sous l'influence des moines bouddhistes chinois à partir du IVe siècle.
Les cerisier du japon (Sakura)
Il existe plus de 600 variétés de sakura se différenciant par le nombre de pétales, la couleur des fleurs et des jeunes feuilles, la période de floraison ou le port de l'arbre. La couleur des fleurs va du blanc au rouge foncé en passant par toutes les nuances du rose pâle.
Parmi les espèces de cerisiers ornementaux les plus courantes au Japon, on compte :
Prunus serrulata, cerisier du Japon
Prunus speciosa, cerisier d'Izu Ōshima
Prunus sargentii, cerisier d'Ezo
Prunus ×yedoensis, cerisier Yoshino, hybride de Prunus speciosa et de Prunus subhirtella 'Pendula' ou de Prunus jamazakura
La variété préférée des Japonais est le cerisier Yoshino . Ses fleurs sont d'un blanc presque pur teinté du rose le plus pâle particulièrement au niveau de la tige. En général, les pétales de ces fleurs tombent, ou plutôt « se dispersent » une semaine avant que les feuilles apparaissent ; c'est pourquoi, ils semblent blancs du tronc à la cime. Cette variété tient son nom du village de Somei (maintenant partie intégrante de l'arrondissement tokyoïte de Toshima). Selon les recherches génétiques, c'est un hybride qui aurait été développé au milieu du XIXe siècle dans la région d’Edo (ancien nom de Tokyo).
Les yaezakura et shidarezakura sont d'autres variétés appréciées de cerisiers du Japon. Le yaezakura (Prunus serrulata f. purpurascens) a de grandes fleurs avec plus de cinq pétales denses et rose foncé. Le shidarezakura (Prunus serrulata var. pendula ou Prunus pendula Maxim.), ou « cerisier pleureur », possède des branches qui tombent comme celles du saule pleureur et portant des cascades de fleurs roses.
Existent également les yamazakura (Prunus jamazakura, cerisier de montagne), Edo higan (Prunus pendula form. ascendens), mamezakura (prunus serrulata) et kanhizakura (Prunus campanulata (en))
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